Lang Khê Tran

Profile image

Lang Khê Tran

@lanatrn

“En habitant à Paris, je n’osais jamais montrer mes jambes”

Lang Khê Tran, actrice et mannequin, livre à quel point accueillir les accrocs, cicatrices et imprévus sur son corps est libérateur.

Un petit mot pour tes jambes ?
Je les remercie de pouvoir me porter partout. C’est quelque chose que l’on a pris pour acquis, mais qui n’est pas donné à tout le monde. En habitant à Paris, j’osais jamais vraiment les « montrer » en mettant des jupes ou des shorts, dû au climat un peu tendu que mettent en place certains hommes dans la rue. Depuis peu, j’ai décidé d’ignorer les remarques. J’ai acheté plein de collants différents et je laisse mes jeans au placard.

Une anecdote de gambettes que tu as envie de partager ?
Je tournais un film de guerre il y a quelques années où j’incarnais le personnage principal féminin dans une histoire d’amour. En me levant de la table d’un décor, je me suis ouverte la cuisse avec un clou qui dépassait. Tout le monde était affolé que je me sois « abîmée » et appréhendait la réaction du réalisateur, qui s’est exclamé « c’est magnifique ! » quand il a vu la blessure. Il faut accepter le corps avec ses accidents.
À toutes les lectrices : aimez votre histoire !

La playlist de
Lang Khê Tran