Mina Soundiram est journaliste lifestyle : c’est l’experte absolue pour arpenter la ville à la recherche de sa proie… C’est à dire la street food qui fait saliver sévère. Elle, c’est un tourbillon : dénicheuse de bons plans, chroniqueuse de Très Très Bon TV, le journal gastronomique de Paris Première, et podcasteuse qui a des trucs à raconter… Et croyez-le ou non, elle en a encore derrière le slash.
Comme Mina Soundiram est notre égérie du mois, on n’a pas pu résister à l’envie d’en savoir plus sur ce cool cat de la place parisienne. Attention, il faut suivre le rythme : un tourbillon cette fille on vous dit !
Coucou Mina, merci d’avoir été notre égérie pour la Box Fauve/Féline de novembre ! Raconte-nous, c’est quoi ton rapport avec les collants ?
Plus jeune, j’en portais des classiques, juste pour la joie de pouvoir être en jupe en hiver, mais maintenant c’est devenu une pièce mode pour moi. J’ai compris qu’on pouvait jouer avec les motifs sur les collants pour pimper vraiment une tenue. Désormais, je les collectionne.
Et pour le reste de la tenue ? C’est quoi un look « Mina » ?
Je ne me sape qu’avec des pièces vintage ! À 100%… Allez 95%. J’adore chiner et trouver la pièce qu’on ne verra pas sur tout le monde. J’ai mes petites adresses à Paris, mais en ce moment j’écume les sites de seconde main comme Vestiaire Collective. Récemment, j’ai eu un coup de coeur pour le look de Lou Doillon à la Fashion Week de Milan. Elle portait un costume Gucci incroyable dans les tons marron beige, très 70’s. C’est devenu une obsession, je le cherche partout !
Avec tout ce vintage, c’est le joyeux bazar dans ton armoire ?
Pas du tout ! Je suis un peu maniaque en réalité. Evidemment, il y a des jours avec et des jours sans mais j’essaie de trier mes vêtements par catégorie et par couleur. Je ne garde que ceux qui me procurent de la joie. Et je donne beaucoup beaucoup de vêtements, je ne jette jamais rien.
J’essaie la technique Marie Kondo pour les collants aussi, c’est à dire que je les plie en petits carrés et je les range sur la tranche. Sauf que ça marche moyen, certains sont bien pliés, d’autres moins. Parfois, j’en retrouve en boule au fond de mon placard.
« Le collant parfait ? Il est un peu gainant et pas trop foncé. Un basique à mixer avec n’importe quelle tenue. » Mina Soundiram
Ok, tenue trouvée et approuvée, on va où avec toi ?
D’abord faire un tour dans ma boutique de fripes préférée : Love and Dress au 45, rue d’Hauteville dans le Xème arrondissement. Julia la patronne est styliste de formation et connaît la mode comme sa poche. Mieux encore, elle connaît ses clientes par coeur. Parfois, elle m’appelle « Mina, j’ai chiné une pièce qui va te plaire » : à tous les coups, elle tape dans le mille. Comme ce sweat qu’elle m’a trouvé l’année dernière, je ne le quitte plus. Récemment, j’ai découvert « Shop Charlie », un compte instagram de vêtements de seconde main tenu par deux filles très chouettes, j’ai visité leur showroom : tout me faisait envie !
Puis direction Racines, planqué dans le passage des Panoramas, un tout petit restaurant italien tenu par Simone Tondo, mon chef chouchou. Sa cuisine est simple, élégante et généreuse. Un régal absolu ! Enfin, on pourrait aller prendre un verre. J’ai plusieurs spots fétiches mais mon préféré reste Aux Deux Amis, rue Oberkampf. C’est tout petit, tout le monde se marche dessus, tu dois te battre pour avoir une place au comptoir mais j’adore l’ambiance. Et la bouffe et les vins sont extras.
Les actus de Mina Soundiram
Merci pour cette balade avec toi Mina ! Avant de se quitter, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2020 ?
De rire beaucoup ! J’ai un nouveau projet qui devrait être fun d’ailleurs. Avec mon ami et collègue Gwilherm de Cerval, on a prévu d’organiser des dîners sur le thème de l’anti gaspillage. On organisera des bingos et des tombolas avec des lots à gagner et on reversera une partie des fonds à des associations. L’idée, c’est de montrer aux gens que l’on peut cuisiner des légumes moches et les bas morceaux de la viande… et que ça peut être très bon !